Edith YAH BROU, Une icône de la révolution digitale Ivoirienne et Africaine.

Inspire Greatness

Yves Roland ALLIMAN

C’est pétri de cette expérience qu’elle cofonde AYANA, le premier web magazine féminin deux ans plus tard. C’est un magazine numérique visant à soutenir les femmes dans leur autonomisation, leur donner une plate-forme d’expression libre.
Edith YAH BROU, Une icône de la révolution digitale Ivoirienne et Africaine.

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C’est une des figures emblématiques de la sphère numérique ivoirienne et d’Afrique francophone. Née le 1er mars 1984 à Cocody, Edith YAH BROU allie avec dextérité plusieurs casquettes parmi lesquelles : entrepreneure, influenceuse web, blogueuse. Brillante créatrice de contenu, elle a su se démarquer, s’imposer et rentabiliser son art dans une société où la corrélation entre le numérique, les réseaux sociaux et le développement socio-économique n’était encore qu’au stade embryonnaire. Immersion dans un parcours atypique mêlant foi et courage.
Pensionnaire à l’école protestante de Cocody durant son primaire, elle fera ses études secondaires au lycée Sainte-Marie d’Abidjan de la 6ème en terminale où elle obtiendra son baccalauréat. Elle intègre ensuite l’université Félix-Houphouët-Boigny afin de poursuivre les études supérieures en sciences économiques et gestion. Passionnée des réseaux sociaux, elle décide d’y entreprendre même si le pari n’est pas gagné d’avance, Edith sait que rien de grand ne s’accomplit sans risques ni courage.

Elle effectue le grand saut en 2009, en cofondant avec neuf autres amis l’ONG Akendewa, une association à but non-lucratif menant des actions sociales grâce aux numériques. C’est pétri de cette expérience qu’elle cofonde AYANA, le premier web magazine féminin deux ans plus tard. C’est un magazine numérique visant à soutenir les femmes dans leur autonomisation, leur donner une plate-forme d’expression libre. Celle qu’on surnomme en 2010 Didi la geeckette éblouit et marque les esprits de par son engagement dans le social. Elle est à l’origine de plusieurs initiatives, comme la campagne « Mousser contre Ebola », en août 2014, qui reprenait l’idée du « Ice Bucket Challenge ». La même année, elle se mobilise également lors des inondations de juin 2014, relayant au jour le jour des informations sur les zones à risques et sur les routes inondées, des précieuses informations pour les populations. Il faut également noter qu’avec sa start-up Africa Contents Group, Édith réalise aujourd’hui ses propres productions, notamment l’émission web « Divan numérique » diffusé sur le réseau social YouTube. Elle s’engage non seulement à traiter tous les sujets relatifs à l’usage des nouvelles technologies, mais également à faire découvrir des nouveaux talents et les aider à émerger.

C’est donc naturellement qu’en 2014 Jeune Afrique reconnaît et récompense son dur labeur en la classant dans le top 50 des personnalités les plus influentes en Côte d’Ivoire : c’est la consécration, pour cette jeune femme compétente, dynamique et ambitieuse qui a cru en elle, à son talent et son potentiel. Elle est en 2015 sans grande surprise portée à la tête de l’association des blogueurs de Côte d’Ivoire. Elle devra lui apporter le professionnalisme et la rigueur qu’on lui connaît.
Aujourd’hui avec des centaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, elle fait partie intégrante du paysage numérique ivoirien et d’Afrique francophone. Elle apparaît aujourd’hui comme le port étendard d’une jeunesse qui ose, innove et travaille dur pour réaliser ses rêves.
Rédigé par: Christian OTSONG

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